Beelzebub tel que décrit dans le Dictionnaire Infernal de Collin de Plancy (Paris, 1863).

Beelzebub, aussi Ba’al Zebûb ou Ba’al Zəvûv(Hébreu אללבבוב, avec de nombreuses variantes—en plus de Beelzebub, Ba’al Zebûb, et Ba’al Zəvûv, (אללבבוב), il existe plusieurs variantes telles que Belzebud, Beezelbub, Beezlebub, Beazlebub, Belzaboul, beelzeboul, baalsebul, baalzebubg, Belzebuth Beelzebuth, et Beelzebus) était apparemment le nom d’une divinité vénérée dans la ville philistine d’Ekron., On sait peu de choses sur ce Dieu et son culte, et le nom lui-même semble être une variante hébraïque conçue pour dénigrer la divinité comme le « Seigneur des mouches. »À l’origine, il peut avoir fait référence à un » seigneur du haut lieu (Zebul)  » ou peut-être le Dieu d’un endroit appelé Zebub. Le terme apparaît dans les textes chrétiens comme le nom d’un démon ou d’un diable, souvent échangé avec Belzébul.

dans L’Ancien Testament, le roi Israélite Achaziah s’enquit de Ba’al Zebûb, le Dieu D’Ekron, cherchant un pronostic pour son rétablissement après une grave chute. Le prophète Élie l’a condamné pour cela, et il est bientôt mort., Dans le Nouveau Testament, Jésus a été allégué par ses adversaires pour être un agent de Belzébuth, le  » prince des démons. »À l’époque médiévale, Belzébuth était considéré comme l’un des principaux démons de L’enfer, parfois identifié à Satan. Belzébuth était également souvent associé à la pratique de la sorcellerie et est devenu une caractéristique des procès des sorcières de Salem.

Au XXe siècle, G. I. Gurdjieff a utilisé Beelzebub comme nom du personnage principal dans son livre mystique Beelzebub’s Tales to His Grandson., Plus tard, un roman influent de William Golden, examinant la réalité du mal dans un groupe d’enfants « civilisés », s’intitulait Lord of the Flies.

origines

Ancien Testament

la plus ancienne source biblique du nom de Ba’al Zebûb est une histoire dans 2 Rois 1:2-16, où le Roi Achazia D’Israël, le fils du roi Achab et de la reine Jézabel, est gravement blessé dans une chute et envoie des messagers pour s’enquérir de Ba’al Zebûb, le dieu de la ville Philistine D’Ekron, pour savoir s’il se rétablira., Élie, le prophète condamne Achazia de la présente loi, en disant:

les Étapes menant au monastère de Pétra, en Jordanie. « Ba’al Zebul « signifie Peut-être à l’origine » Seigneur du haut lieu. »

Est-ce parce qu’il n’y a pas de Dieu en Israël que vous consultez que vous avez envoyé des messagers pour consulter Baal-Zebub, dieu d’Ekron? Parce que vous avez fait cela, vous ne quitterez jamais le lit sur lequel vous êtes allongé. Vous allez certainement mourir!,

Achazia succombe bientôt et son successeur par son frère, Joram (aussi appelé Joram).

Si le terme signifiait à l’origine « Baal des mouches », il se peut qu’Achaziah se soit tourné vers cette divinité pour se débarrasser des mouches qui pullulaient autour des blessures qu’il a subies lors de sa chute. Un Dieu qui dispersait les mouches était en effet adoré à Elis en Grèce, et les « dieux de la mouche » existent également dans plusieurs autres cultures.

cependant, le ba’al Zebûb original pourrait simplement signifier « Seigneur de Zebûb », se référant à un endroit inconnu appelé Zebûb., Plusieurs exemples similaires se trouvent dans le texte biblique, où « Baal Peor », par exemple, se réfère au Baal d’un lieu nommé Peor (nombres 25:3), également appelé Bethpéor (Deutéronome 3:29).

Il a également été suggéré que Ba’al Zebûl était le « Seigneur du haut lieu », adoré dans un ou plusieurs sanctuaires au sommet d’une montagne. Une construction similaire se trouve dans 1 Rois 8:13, où Salomon déclare qu’il a construit un temple céleste pour Dieu. Ici, le terme hébreu « Beth Zebul « est généralement traduit par » maison d’habitation », mais la version NASB est probablement plus précise dans son interprétation: « Haute Maison., »L’encyclopédie juive traduit » Baal Zebul « comme » Baal du manoir céleste. »

de nombreux érudits considèrent ainsi Belzébuth comme un terme péjoratif inventé par les Israélites comme un jeu sur sa signification originelle. Dans ce point de vue, une divinité connue des Philistins comme le « Seigneur du haut lieu », a été dénigrée comme le « Seigneur des mouches. »Un principe similaire est évident dans le dénigrement des écrivains bibliques du Fils du Roi Saül Ish-baal-ce qui signifie » homme du Seigneur (Baal) « -en l’appelant » Ish-bosheth », ce qui signifie  » homme de honte., »

utilisation paléochrétienne

dans le christianisme, le nom Beelzebub ou Beelzebul peut apparaître comme un autre nom pour Satan, ou bien peut se référer au nom d’un petit diable. Cela dérive apparemment de la préservation par le Nouveau Testament d « une tradition juive autrement inconnue dans laquelle Baal Zebub était considéré comme le » prince des démons. »

dans Marc 3, verset 22, Les pharisiens accusent Jésus de chasser les démons par la puissance du prince démoniaque Belzébuth. Le nom apparaît également dans Matthieu 12:24-27 et Luc 11: 15,18-19., Dans Matthieu 10: 25, Jésus explique:

Tout royaume divisé contre lui-même sera ruiné, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne résistera pas. Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même. Comment alors son royaume peut-il tenir? Et si je chasse les démons par Belzébuth, par qui votre peuple les chasse-t-il? Alors, ils seront vos juges. Mais si je chasse les démons par L’Esprit de Dieu, alors le royaume de Dieu est venu sur vous (traduction NIV).,

la forme Beelzebub a été substituée à Belzebul dans la traduction Syriaque et la traduction de la Vulgate latine des Évangiles, et cette substitution a été répétée dans la Version King James. Le résultat est que la forme Beelzebul était principalement inconnue des cultures d’Europe occidentale et apparentées jusqu’à ce que des traductions plus récentes la restaurent.,

littérature apocryphe

Dans Le Testament de Salomon, Chapitre 6, Belzébul apparaît comme prince des démons et dit qu’il était autrefois un grand ange céleste qui était associé à L’étoile Hesperus, le nom grec de la planète Vénus (Αφροδíτη) comme étoile du soir. Cela correspond à l « interprétation traditionnelle de Lucifer comme » l  » étoile du matin. »Apparemment Beelzebul ici est soit identique à Satan / Lucifer ou est son homologue., Beelzebul prétend provoquer la destruction par les tyrans, inspirer les hommes à adorer les démons, exciter les prêtres à la convoitise, provoquer la jalousie et les meurtres, et provoquer la guerre.

Les textes des actes de Pilate (également connu sous le nom D’Évangile de Nicodème) varient quant à savoir s’ils utilisent Belzébul ou Belzébul. Ici terme entre en usage après que Jésus a  » mis la main sur Satan le prince et l’a livré à la puissance de L’enfer. »Le nom Beelzebul est ensuite utilisé par Hadès—le Seigneur ou personnification de L’Enfer mais pas le diable lui-même-comme nom secondaire pour Satan.,

plus Tard comptes

« Belzébuth et ceux qui sont avec lui tirer des flèches » de John Bunyan est Le Progrès du Pèlerin (1678).

dans la littérature chrétienne ultérieure, Belzébuth est généralement décrit comme tenant une place élevée dans la hiérarchie de L’enfer. On dit qu’il est originaire de l’ordre des chérubins. Selon l  » occultiste du XVIe siècle Johannes Wierus, Belzébuth est le lieutenant en chef de Lucifer, qui est l « empereur des Enfers, et préside l » ordre de la Mouche., »De même, L’exorciste du XVIIe siècle Sébastien Michaelis, dans son Admirable histoire (1612), a placé Belzébuth parmi les trois anges déchus les plus importants, les deux autres étant Lucifer et Léviathan. Michaelis associa Belzébuth au péché mortel de l’orgueil. Cependant, d’autres l’ont identifié comme le démon de la gourmandise.

John Milton a présenté Beelzebub comme le deuxième rang des nombreux chérubins tombés au combat dans son poème épique, Paradise Lost, publié pour la première fois en 1667. Milton a écrit à propos de Belzébuth: « que celui qui, Satan sauf, aucun plus haut Assis., »Beelzebub est également un personnage dans The Pilgrim’s Progress de John Bunyan, publié pour la première fois en 1678. Deux œuvres du XVIIIe siècle ont identifié une trinité Impie composée de Belzébuth, Lucifer et Astaroth.

le premier cas associant Belzébuth à la sorcellerie était L’accusation de Jésus agissant en tant que sorcier et exorciste par son pouvoir. Dans les diverses frayeurs de sorcellerie ultérieures, Belzébuth a souvent été nommé comme un objet de supplication par les sorcières confessées., Il est également responsable d’une célèbre affaire de possession présumée de démons survenue à Aix-en-Provence en 1611 impliquant une religieuse qui nomme un certain Père Jean-Baptiste Gaufridi comme ensorceleur de jeunes religieuses. Beelzebub était célèbre dans le Massachusetts, où son nom est revenu à plusieurs reprises pendant les procès des sorcières de Salem. Cotton Mather a écrit une brochure intitulée de Belzébuth et son complot.

Au XXe siècle, le nom Beelzebub a pris une tout autre signification lorsque le mystique Grec-arménien G. I., Gurdjieff l’a utilisé comme nom du personnage principal dans les contes de Belzébuth à son petit-fils. L’intrigue du livre tourne autour des ruminations d’un extraterrestre connu sous le nom de Beelzebub à son petit-fils Hussein, alors qu’ils voyagent vers la planète natale de Beelzebub. Le roman influent de William Golden, Le Seigneur des mouches, dépeint un groupe de garçons anglais qui se sont tournés vers le mal primitif et la superstition après avoir fait naufrage sur une île déserte.

Notes

• Alexander, William Menzies., Possession démoniaque dans le Nouveau Testament: ses Aspects historiques, médicaux et théologiques. Grand Rapids, Mich: Baker Book House, 1980. ISBN 978-0801001475
• Bloom, Harold. Le Seigneur des mouches de William Golding. La Maison De Chelsea, 1996. ISBN 978-0791036921
• Ferguson, Everett. Démonologie du monde chrétien primitif. New York: E. Mellen Press, 1984. ISBN 978-0889467033
• Heaster, Duncan. Démons: Une Discussion Biblique. Londres: Christadelphian À L’Avancement De La Confiance, 1994.
• Lightner, Robert Paul., Anges, Satan et démons: des êtres invisibles qui habitent le monde spirituel. Nashville: Mot Pub, 1998. Il s’agit d’une étude biblique sur Satan et les démons. Grand Rapids, Mich: Baker Books, 1995. ISBN 978-0851114378
• bien-aimée, Sophia. Gurdjieff, Astrologie & Les Contes de Belzébuth. New Paltz, NY: Solaire Lié Press, 2002. ISBN 978-0972208758

tous les liens récupérés le 27 novembre 2020.

• Belzébuth Catholic Encyclopedia.
• Belzébuth Jewish Encyclopedia.,