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François II (I)

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Les deux premières décennies de son règne sont marquées par sa lutte contre la Révolution française et contre Napoléon. Neveu de Marie-Antoinette, il avait des raisons familiales de se méfier de la Révolution française. Et ses terres ethniquement multiples lui ont fait craindre des appels à la liberté et à l’égalité. Ses premières tentatives pour combattre la France révolutionnaire (se terminant à Valmy en septembre 1792) ont échoué. Après avoir pris le poids du génie militaire de Napoléon lors de la première campagne d’Italie, il a été forcé à la table des négociations à Campo Formio (Territoire Vénitien)., Les territoires autrichiens sur la rive gauche du Rhin ont été remis à la France en échange de quoi L’Autriche a été autorisée à garder ses terres autour de Venise et en Dalmatie. Battu à nouveau après la deuxième campagne d’Italie à Marengo (juin 1800), Venise finit par tomber et l’influence autrichienne dans le nord de l’Italie est pour le moment suspendue à la paix de Lunéville., Le Grand-Duché autrichien de Toscane a été donné à la France, les républiques batave (autrefois Les Pays-Bas Autrichiens), Ligure (autrefois un fief impérial), helvétique et italienne (autrefois un fief impérial) devaient être préservées de l’ingérence autrichienne et dotées d’un statut indépendant., Avec la perte de la rive gauche du Rhin et la montée de l’influence napoléonienne sur les terres allemandes (comme en témoignent les princes allemands qui sont venus accueillir Napoléon lors de sa visite impériale à Aix-La-Chapelle à l’automne 1804), François a pris la mesure de démissionner de son poste d’empereur du Saint-Empire romain germanique (le tuant ainsi de Poussé par le couronnement de Napoléon comme roi D’Italie, la haine implacable de sa femme Marie-Thérèse (et de son parti) de la Révolution française et encouragé par la Grande-Bretagne, François rejoint la Troisième Coalition à la fin de l’été 1805., Mais cette mobilisation a eu lieu avant que l’armée ne soit effectivement prête. Les défaites d’Ulm puis D’Austerlitz conduisent à l’humiliant traité de Pressburg, et la création de la Confédération du Rhin met la touche finale à la mort de l’empire et donne une empreinte napoléonienne aux terres allemandes. En 1809, François attaque à nouveau la France, espérant profiter du conflit qui oppose Napoléon en Espagne., Il a de nouveau été vaincu, et cette fois a été obligé de s’allier avec Napoléon, de céder des territoires à l’Empire, de rejoindre le système Continental et d’épouser sa fille Marie-Louise à l’Empereur. François est devenu essentiellement un vassal de l’Empereur de France. Les guerres napoléoniennes affaiblirent considérablement L’Autriche et réduisirent son prestige, ce qui amena la Prusse à prendre l’avantage dans la lutte pour la domination de l’Allemagne. En 1813, pour la quatrième et dernière fois, L’Autriche se retourna contre la France et rejoignit la Grande-Bretagne, la Russie et la Prusse dans leur guerre contre Napoléon., L’Autriche a joué un rôle majeur dans la défaite finale de la France—en reconnaissance de cela, François, représenté par Clemens von Metternich, a présidé le Congrès de Vienne, aidant à former le Concert de l’Europe et de la Sainte-Alliance, inaugurant une ère de conservatisme et de réactionnisme en Europe. La Confédération allemande, une association lâche d’États D’Europe centrale a été créée par le Congrès de Vienne en 1815 pour organiser les États survivants du Saint-Empire romain germanique., La Diète fédérale se réunit à Francfort sous Présidence autrichienne (en fait, L’Empereur des Habsbourg était représenté par un « envoyé présidentiel » autrichien). En Autriche, à la fin des guerres napoléoniennes, François décida de ne pas rétablir l’Ancien Régime mais légitima son règne en érigeant un système social conservateur et finalement réactionnaire, tel que rédigé par Metternich et établi par la Sainte-Alliance fondée en 1818. Il suivit la Politique de son oncle Joseph II (connu sous le nom de joséphisme) en mettant l’accent sur le rôle de la police, le censeur et la répression des tendances démocratiques.,
Peter Hicks, juin 2006

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