Absolument tout ce qui est créé, qui passe par une série de stades du cycle de vie, depuis l’extraction de matériaux par le biais de la fin de vie., Le processus scientifique de compréhension des impacts résultant des matériaux qui traversent notre économie est appelé évaluation du Cycle de vie (ou analyse, dépend du pays dans lequel vous vous trouvez).
L’ACV, telle qu’elle est connue dans la communauté scientifique, est un processus complexe et profondément détaillé consistant à décomposer tous les intrants qui contribuent à faire exister quelque chose et à examiner les extrants qui en résultent., Ces flux sont mesurés par rapport à de nombreuses catégories d’impact différentes (plus de 90) liées à la santé des écosystèmes, des plus évidentes (telles que les émissions de carbone et le potentiel de réchauffement climatique) aux plus importantes mais moins connues (telles que l’eutrophisation des cours d’eau, la toxicité pour l’homme et le potentiel d’appauvrissement de,
l’ACV a commencé dans les années 60, mais est vraiment né en tant que processus scientifique réputé dans les années 1990, après que de grands acteurs de l’industrie alimentaire et des boissons ayant besoin de comprendre plus en détail les impacts de l’emballage de leurs produits aient suscité des inquiétudes quant à l’utilisation, Cela a abouti à l’élaboration de la norme internationale ISO 14040, qui régit la pratique de L’ACV et jette les bases de ce qui est considéré comme une bonne évaluation et ce qui est un peu douteux.
de nos jours, les scientifiques, les concepteurs et les ingénieurs ont contribué à faire de la communauté du cycle de vie une banque de connaissances florissante sur les relations de cause à effet entre les systèmes industriels et l’environnement.
Il est important de reconnaître que c’est compliqué de faire un ACV, et dans de nombreux cas, il est préférable de laisser aux experts., Bien que ce soit de loin l’un des outils les plus efficaces dont nous disposons pour étudier les impacts des actions dans l’économie sur la planète, il nécessite également des années de recherche et d’expérience pour être bon dans l’évaluation du cycle de vie. Il y a, bien sûr, des possibilités d’effectuer des ACV rationalisées « rapides et sales”, mais celles — ci ne devraient pas être publiées-elles ressemblent davantage à des calculs » à l’arrière de l’enveloppe » qui aident à éclairer la prise de décision.
essentiellement, toutes les évaluations du cycle de vie devraient être effectuées par un praticien qualifié, principalement en raison des ensembles de données., L’efficacité de ce type d’étude est basé sur deux choses principales: l’objectif et la portée de l’étude et de la qualité des données utilisées pour évaluer les impacts. Les données sont souvent difficiles à obtenir, car de nombreuses entreprises gardent leurs processus sous clé.
mais toutes ces recherches et informations aident à renforcer la capacité d’un outil de réflexion que tout le monde peut appliquer pour explorer la façon dont les produits et les matériaux ont un impact sur la planète et les gens. C’est la pensée du cycle de vie.,
ingrédients clés de la pensée du cycle de vie
Ce type de pensée nécessite un cadrage clair et la capacité d’articuler ce que vous explorez, pourquoi et comment vous le ferez pour qu’il y ait clarté et transparence. C’est pourquoi les ACV ont un objectif clair de l’étude et de la portée de l’évaluation, ce qui permet d’établir une limite du système.,
le « but et la portée » est le cadrage par lequel l’étude est effectuée., Par exemple, si vous aviez une étude qui ne comparait que les impacts d’une grande chaîne de restaurants familiaux à l’intérieur des murs du restaurant (comme la cuisine et les déchets) et ignorait la production de viande, l’emballage et tous les autres intrants nécessaires pour fonctionner en tant que fournisseur de produits alimentaires, alors l’étude ne serait pas une ACV appropriée, car elle doit couvrir toute la portée de la livraison des produits au client.
Les ACV sont toutes des unités fonctionnelles — ce que vous devez faire pour obtenir la fonctionnalité — et vous ne pouvez pas supposer que des choses comme le bœuf apparaissent simplement hors de l’air., Pour faire un hamburger, vous devez couper des arbres, construire une ferme d’usine, cultiver et nourrir les vaches, élever les vaches, les tuer, puis traiter la viande ainsi que toutes les autres étapes du transport, de l’emballage et de la cuisson avant de vendre un hamburger à un client. Toutes ces activités nécessitent des intrants – tels que l’énergie, l’eau et bien sûr les vaches — et ont donc des extrants, y compris les déchets et les émissions ainsi que le produit brut souhaité. Et toutes ces activités ont des impacts sur l’environnement.,
Les données sont également un élément crucial, les résultats étant souvent aussi bons que les données utilisées pour l’évaluation. Lorsque vous examinez une étude, considérez qui l’a menée, d’où proviennent les données et quel est l’objectif et la portée (ceci est toujours décrit dans une ACV). Vérifier les intérêts du commissaire et l’unité fonctionnelle utilisée pour les comparaisons. D’autres éléments, comme l’âge et les variables qui n’ont peut-être pas été prises en compte s’il s’agit d’une étude plus ancienne, sont également des facteurs importants dans la qualité des données., Pour un chercheur principal menant une ACV, le degré de détail dans lequel ils entrent est assez intense, et devrait à juste titre être aussi complet que possible, car cela se traduit par Plus de clarté de ce qui se passe tout au long de la vie d’un produit plutôt qu’un seul domaine.
Les ACV devraient à peu près toujours faire l’objet d’un examen par les pairs si l’information résultante doit être publiée publiquement. Voici un aperçu rapide de ce que la réalisation d’une ACV implique, ainsi que quelques détails sur l’importance des données utilisées., Les ACV publiées permettent à l’ensemble de la communauté d’explorer les résultats et de découvrir de nouvelles connaissances sur les processus industriels et les impacts environnementaux des produits et services quotidiens.
Pourquoi faut-il comprendre le cycle de vie complet de votre produit?,
tout d’abord, si vous êtes dans l’une des industries qui font des choses (et il y en a beaucoup), alors vous devriez vous appuyer sur les données de L’ACV ainsi que sur l’embauche d’experts pour vous aider à obtenir une compréhension de base des impacts écologiques de ce que vous produisez pour vous aider à
à mon avis, les données de L’ACV devraient toujours être pour toute la durée de vie de la livraison fonctionnelle de base de votre produit. De nombreuses entreprises se concentrent uniquement sur leur emballage, qui a souvent un impact beaucoup plus faible que le produit réel., La même chose peut être dite pour l’accent sur la fin de vie que de nombreuses équipes de conception prennent lorsqu’elles essaient de créer un soi-disant « produit écologique ». Cette vision étroite conduit souvent à des décisions mal informées, à des impacts environnementaux accrus et à des conséquences imprévues (je passe en revue cela dans ma conférence TED).
la meilleure façon de commencer tout processus d’adoption de la durabilité ou de l’économie circulaire est de commencer par une approche de réflexion sur les systèmes et le cycle de vie., Il est étonnant de voir combien d’ingénieurs, de gestionnaires et de concepteurs ne sont pas plus sages sur les types et les degrés d’impacts de leurs systèmes d’achat et de production sur les systèmes naturels de base, l’air, l’eau, la terre et les systèmes biologiques. Cela doit changer si nous voulons passer à une économie circulaire et régénératrice. Nous ne pouvons pas deviner notre chemin vers la durabilité, et c’est pourquoi il est absolument crucial que nous adoptions davantage d’approches du cycle de vie à tous les niveaux de la prise de décision.
mais pour être juste, tout cela est complexe et compliqué., Ce n’est qu’au cours des dernières décennies que la science a vraiment exploré en profondeur les systèmes naturels, leur fonctionnement, les impacts de nos actions sur eux et les façons dont nous, les humains, pouvons vivre dans la capacité vitale de notre merveilleuse planète. L’ACV est donc un phénomène très nouveau pour de nombreuses entreprises. Il est cependant beaucoup plus accessible aujourd’hui qu’il ne l’était il y a 15 ans lorsque j’ai commencé. Il y a beaucoup plus d’experts, plus de départements universitaires menant des études et beaucoup plus de données., Le coût de la réalisation d’une ACV a diminué, et les gens peuvent maintenant accéder à de nombreuses études sommaires en ligne.
le problème principal reste cependant un manque de connaissances au sein des organisations pour connaître les bases de la façon dont cela fonctionne afin qu’elles puissent embaucher les bonnes personnes, rédiger un bon mémoire, savoir quand faire une étude et utiliser efficacement ces informations précieuses dans le processus de développement de produits.
comment la pensée du cycle de vie peut-elle aider?,
La Pensée du cycle de vie, telle que définie par L’Initiative des Nations unies sur le Cycle de vie, est une « façon de penser qui inclut les conséquences économiques, environnementales et sociales d’un produit ou d’un processus sur toute sa vie. »
c’est essentiellement l’outil de réflexion extrait construit à partir des connaissances créées par les investigations scientifiques de L’ACV., Il ne nécessite pas un expert ayant une connaissance approfondie de la science — une compréhension de base suffit — mais c’est un outil de réflexion et d’aide à la décision qui élargit la perspective de vue d’une dimension (comme les déchets ou les matériaux ou le transport) à toute la vie du produit, jusqu’à l’extraction des matières premières et jusqu’à l’avenir des réalités potentielles de fin de vie.,
c’est comme un État d’esprit magique qui incite un producteur à réfléchir à la cause à effet, aux conséquences et au potentiel, bien avant que quoi que ce soit ne se produise, de sorte que les décisions prises permettent finalement de maximiser les avantages environnementaux de ce qui est créé.,
Comment appliquer une pensée cycle de vie approche
l’Apprentissage de nouvelles choses n’est généralement pas facile (essayez d’apprendre une nouvelle langue à l’âge adulte), mais ce n’est pas dur, c’est le désir d’apprendre quelque chose de nouveau. Cela devient le fondement de l’activation des neuro-conditions pour absorber la nouvelle information. Quelque chose comme la pensée du cycle de vie est le même., Vous devez vouloir découvrir le monde caché de la façon dont les choses sont faites afin d’absorber les nouveaux outils de pensée.
ici, je vais parcourir un aperçu rapide de la façon de commencer à adopter une approche du cycle de vie. Il s’agit d’un élément essentiel de la méthode de conception Disruptive et d’un outil complémentaire à la pensée systémique.,
Il y a 5 Principales Étapes du Cycle de Vie
Tout ce qui est produit passe par les cinq principales étapes du cycle de vie du matériel d’extraction, de fabrication. emballage et transport, utilisation et fin de vie. À chacune de ces étapes, il y a des entrées et des sorties, des flux, des pertes de valeur et des gains potentiels., Dans la pensée du cycle de vie, nous les utilisons comme base pour réfléchir à ce qui doit se produire pour que quelque chose soit fait.
1.Extraction matérielle: Tout vient de la nature à un moment donné, de sorte que tous les matériaux peuvent être retracés à l’endroit et à la façon dont ils ont été extraits. Qu’il s’agisse de choses extraites du sol, coupées ou tondues du dos d’un mouton, nous devons changer et souvent détruire des écosystèmes qui auraient autrement fourni le service de l’air et de l’eau propres., Donc, du point de vue du cycle de vie, nous revenons toujours à ce pour quoi la terre était utilisée avant d’extraire les matériaux, puis évaluons la méthode d’extraction. Souvent, un service écosystémique était fourni gratuitement par la nature mais n’est plus en mesure de le faire à la suite de l’extraction. Ceci à propos de toutes les différentes façons dont nous obtenons des matériaux de la nature!
2., Fabrication: c’est là que nous prenons les matériaux extraits et les transformons en matériaux de base utilisables, produits et marchandises — l’arbre en copeaux de bois qui sont ensuite blanchis et chimiquement irrités, laminés à chaud et transformés en papier, qui est ensuite doublé d’un film plastique et transformé en tasse à café, par exemple., Toutes les activités au stade de la fabrication sont prises en compte, et les intrants et extrants (tels que l’apport d’énergie et la production de Co2, ou l’apport de l’arbre et les extrants de sciure de bois et de papier) sont identifiés et explorés pour leurs impacts positifs et négatifs sur la biosphère. La fabrication comprend la fabrication de matériaux extraits en biens utilisables et la possession de plusieurs matériaux en biens utilisables.
3., Emballage et transport: cela se produit à chaque étape de la vie du produit, et pour être honnête, c’est souvent là que les gens supposent que les impacts écologiques les plus importants se produisent— mais ce n’est généralement pas lorsque vous comparez toutes les activités pendant toute la vie du produit. L’emballage est une véritable énigme, car il est souvent exagéré et fabriqué avec des matériaux qui ne rentrent pas bien dans la nature; cependant, parfois, la perte du produit est plus importante du point de vue de l’ACV que la perte de l’emballage., Comme les feuilles de salade en vrac: si elles sont emballées dans un sac de coussin en plastique, nous avons souvent beaucoup moins de perte de produit, ce qui a un gain écologique net. Le Transport est à peu près le même — parfois, il est logique de transporter des choses à travers le monde plutôt que de les cultiver localement si les conditions climatiques ne le permettent pas (comme les tomates cultivées dans une serre avec des charges d’énergie dans un climat froid ou expédiées d’un endroit plus chaud, ce dernier est souvent meilleur lorsque tout
4., Phase d’utilisation: c’est là que nous achetons le produit, le ramenons à la maison, l’utilisons, le lavons peut-être, lui ajoutons peut-être des choses supplémentaires au cours de sa vie, puis quand il n’est plus désiré, fonctionnel ou à la mode, il passe à l’étape finale de sa vie. La chose à identifier dans la phase d’utilisation est si les produits sont « actifs », ce qui signifie qu’ils doivent être branchés ou lavés, par exemple. Cela signifie que la phase d’utilisation domine souvent les impacts du cycle de vie de ces types de produits, car c’est la connexion à un système plus grand en tant qu’exigence fondamentale de son fonctionnement qui entraîne des impacts constants., Les produits « passifs », ce qui signifie qu’ils n’ont pas besoin d’intrants supplémentaires tout au long de leur vie (comme une chaise ou un livre), ont souvent des impacts de phase d’utilisation plus faibles et sont plutôt dominés par la fabrication ou l’extraction de matériaux (et bien sûr, la fin de vie).
5. Fin de vie: les impacts sur la fin de vie varient considérablement en fonction des options disponibles dans l’emplacement et de la façon dont le produit a été conçu., Il y a essentiellement 4 options principales de fin de vie: la mise en décharge et la litière (où nous perdons des valeurs du système et créons des externalités négatives), le recyclage avec des degrés de remise à neuf, réutilisation, réparation, etc.) et l’incinération (qui remplace la production de combustibles fossiles, mais signifie que nous perdons tous les matériaux du système). Chacun a son propre degré d’impact et de déclencheurs émotionnels. Les gens détestent le gaspillage et supposent donc que la fin de vie est la plus grande partie des impacts du produit, mais dans de nombreux cas, ce n’est souvent pas le plus grand., En disant cela cependant, il est extrêmement important de savoir que tous les déchets sont une tragédie, et la plupart des humains conçoivent des systèmes qui perdent de la valeur au fil du temps, de sorte que nous nous retrouvons avec un gaspillage intégré grâce à la capacité d’élimination. Tous les problèmes de fin de vie doivent être résolus au début de la durée de vie du produit, et non à la fin.